Photographer's Note
Pour faire suite à la publication de PSIG.
Le lundi qui suivit l'affaire, le commissaire Pichard reçu un étrange courrier dont le cachet était dâté du jour de l'assassinat. Le pli contenait une photo représentant de toute évidence un borgne entouré de rouge ainsi qu'une petite feuille provenant d'un bloc de post-it et portant ces mots vraisembablement écrits à l'aide d'une machine Smith-Corona :" Pichard y faut que vous sachiez que du pont au bigleux il n'y a qu'une corde".
Voilà un bien étrange message mais l'enquête du coup commençait à s'éclaircir.
Nous avions un pendu, un borgne fortement suspecté et trois noms.
Après quelques recherches notamment axées sur le voisinage ainsi que sur les archives de la préfecture, le commissaire Pichard avait réussi à faire le lien entre ces trois noms.
Monsieur Balurtin Daniel : Petit fils de Marcel Balurtin
Madame Suzanne Tardiche : Petite fille de Henri Guaino
Monsieur Arthur Feranice : Que l'on surnommait aussi l'africain car il n'était jamais revenu d'un voyage au Togo dans les années 60.
Balurtin, Guaino, Feranice, tous trois amis d'enfance du suicidé assassiné......
Tel un rubi-cube l'enquête commençait à prendre des couleurs....
Critiques | Translate
Davids
(56) 2007-10-15 4:43
Franck,
I'm glad you reposted.
I marked as useful to come back, and when I looked at my favorites . . . . gone!
So I sneaked back today (:*)
You're softly scratching your fingernail over the blackboard here, I like it. The man, the background, the story, the rubi-cube ;-)
Now pardon me, I will punish my brain who has some rudimentary French cells left.
salut!
David
Furachan
(0) 2007-10-15 5:04
Un peu trop de sharpening" sur le visage, e toute honnetete, Franck mais la compo est tres forte, ca pete... Plein d'atmosphee ici et puis j'ai rien contre les fantaisies genre film noire - je m'y met moi0meme assez...
Bien joue,
Francis
ninaL
(21348) 2007-10-15 5:18
Trop fort !!!
La compo excellente, et le visage, il n'y en a pas deux comme ça dans le monde, pourtant, j'ai l'impression de le connaître !!! D'où tu l'as sorti ? Incroyable. Bravo.
Amitiés, Grazyna
DKarine
(3903) 2007-10-15 8:54
Comme un match, chacun se renvoie la balle... les notes faisant suite à celle de Fabrice sont ébouriffantes d'imagination, ta photo est une suite tellement logique à cette histoire.
J'aime ta photo, l'ambiance qu'elle apporte, le visage, la "gueule" de ce type! le ws est à hurler de rire!.
Vivement le livre!!!
xavshot
(69835) 2007-10-15 9:43
et ces mots retentissaient sans cesse dans la tête du jeune commissaire "Pichard y faut que vous sachiez que du pont au bigleux il n'y a qu'une corde". Bon sang mais qu'est-ce que cela voulait dire ? Et pourquoi ce pli anonyme avec cette photo. Pichard n'était pas joueur pour un sou.... et il commençait sérieusement à regretter sa ville natale qu'il n'aurait jamais du quitter. On ne devrait jamais s'éloigner de Paname pensait-il... surtout pas pour se retrouver au beau milieu de querelles de voisinage. Mais le temps n'était pas aux regrets et Pichard se dit qu'il fallait sérieusement s'y mettre... Cette affaire ne devait pas passer l'année ! Il fallait interroger les amis d'enfance du suicidé assassiné.... enfin, ceux qui voudraient bien répondre à l'appel. Il porta son choix sur Suzanne Tardiche, la petite fille de Guaino. A ce qu'il avait cru comprendre, au détour d'une discussion de café, elle aimait les hommes. Tout naturellement, Pichard pensa jouer de son pouvoir de séduction (enfin de ce qu'il en restait) afin de soutirer à Suzanne quelques informations sur ses liens avec le pendu... et qui sait, peut-être reconnaitrait-elle le borgne de la photo. S'agirait d'avoir un peu de chance grogna Pichard en enfilant sa veste.... Bon dieu oui.... de la chance !
faubry
(35447) 2007-10-15 10:32
un tres bon BW avec ajout de bruit, une photo tres forte et encore beaucoup de fantaisie. bravo
francine
P-S-I-G
(25536) 2007-10-15 11:36
Suzanne TARDICHE n'était pas connue des services de police, au sens classique de l'expression. Cela compliquait un peu, mais, nous étions déjà tant dans l'inconnu dans cette affaire de toute façon.
Elle habitait un très petit village dans le département de la Meuse, à une cinquantaine du lieu où on avait découvert le "suicidé" du pont. Pas question de laisser faire l'interrogatoire par la maréchaussée du chef lieu de canton meusien, Pichard tenait trop à cette affaire, et puis pour fouiller dans le passé, le moindre détail, une vieille lettre, une photo, un mot pouvait donner un lien avec la victime.
La maison tout en profondeur, typiquement lorraine était pleine de vieux meubles et d'accessoires étranges. Pichard se demandait à quoi ils pouvaient bien servir. Une odeur de poussière mêlée à celle des vieux papiers le marqua dès l'entrée dans la vieille maison.
Voyant la photo d'un jeune gars en uniforme sur le vieux buffet en chêne, Pichard demanda "Votre grand-père était un ancien des colonies ?"
"- Oui, et ça l'a marqué tout le reste de sa vie. Dien Bien Phu, ça laisse des traces, même à un ancien para !" Mais, il en parlait si peu de cette période mystérieuse".
- Vous avez gardé des documents de cette période de vie de votre grand-père (lettres, journaux, photos...)?
"- Je crois que oui, mais il faudrait que je fouille dans le grenier, il est immense et il y en a pour un sacré moment."
- " Et bien nous avons le temps, je reviendrai avec de l'aide, qu'en pensez-vous ?"
"- D'accord, revenez quand vous voulez, aucun problème."
" - surtout ne touchez à rien, nous reviendrons dès demain..."
maltese
(22907) 2007-10-16 0:32
Feranice, Feranice...
Rien, rien de rien, aucune trace, nulle part, les deux jeunes stagiaires que Pichard avait mis sur le coup ne trouvait rien et pourtant la petite blonde était sacrément calée en informatique, elle l'épatait quand il la regardait travailler sur ces écrans, lui le réfractaire à ces nouveaux outils, lui qui en était presque à regretter la vieille Remington que lui avait légué son grand père.
Une enquête se fait aussi au contact des gens du coin, se dit-il. Il prit son imper et sortit sous cette petit pluie fine et glaciale pour aller jusqu'au bistrot en face de l'église, Chez Simone.
Quand il entra, il eu l'impression de revenir 30 ans en arrière, de la sciure étalée sur le carrelage, un vrai zinc et à la table du fond, quatre joueurs de belotte....
Photo Information
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Copyright: Franck Peet's (bwiti)
(402)
- Genre: People
- Medium: Black & White
- Date Taken: 2007-07-25
- Categories: Daily Life
- Camera: Sony Alpha 100, Sony SAL 18-70mm f/3.5-5.6, Hoya super pro 1 55mm UV (0)
- Exposure: f/3.5, 1/80 seconds
- More Photo Info: view
- Photo Version: Original Version, Workshop
- Theme(s): Quand tu me racontes..., L'affaire PSIG - le photo-roman [view contributor(s)]
- Date Submitted: 2007-10-15 3:35
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